Très bel article du Berry Républicain

 

La championne olympique, des cavaliers de 20 pays et trois Berrichons au concours complet international de Lignières

LE BERRY REPUBLICAIN

Publié le 22/09/2022 à 15h00

La championne olympique, des cavaliers de 20 pays et trois Berrichons au concours complet international de Lignières

Emmanuel Lagarde, le directeur du CCI de Lignières. © marlene lestang

 

Comme chaque année, la semaine prochaine, de mercredi à dimanche, le concours complet international de Lignières aura un joli plateau avec la championne olympique, un Berrichon souhaitant se qualifier pour Paris 2024 et un record de participants. Pour le plus grand plaisir d’Emmanuel Lagarde, le directeur du concours complet international.

 

Pouvez-vous nous présenter le plateau ?

Pour la quinzième édition, nous sommes à 249 chevaux engagés, ce qui constitue un record. On a une délégation avec 142 chevaux français. La deuxième délégation est l’Allemagne avec 22 engagés, dont la championne olympique en titre, la cavalière Julia Krajewski. Ensuite arrivent la Belgique, l’Espagne, etc. On a dix chevaux anglais, ce qui est pas mal. Avec le Brexit, ça leur coûte à peu près 1.000 euros de droits de douane pour traverser la Manche en camion. À cela, il faut ajouter le coût de l’essence, etc. Et puis nous avons des nations un peu plus exotiques : des Néo-Zélandais avec Tim Price, le numéro 2 mondial, un Australien, des Thaïlandais, des Polonais, un Finlandais, un Norvégien, une Sud-Africaine et même un Pakistanais.

Pour nous, c’est fantastique. On n’y est pour rien : on n’a pas contribué à ses performances, mais on est très fiers de voir Mathis Portejoie porter haut les couleurs du Cher.

Êtes-vous satisfait de ce plateau ?

Oui ! Ça fait 20 nations présentes, je n’en ai jamais eu autant. Ça fait plaisir. Le premier concours complet que nous avons organisé, c’était en 1995 sur l’ancien hippodrome. On est à une petite trentaine d’éditions, dont quinze internationales. La mayonnaise prend, ça fait plaisir. Le niveau est monté progressivement. Des épreuves de ce niveau-là, il y en a deux en France.

 Avec en plus plusieurs locaux…

Oui, ils seront trois (Mathis Portejoie, Alix Bourtourault et Clémentine Léger, NDLR), encore un record ! Le jeune Matis Portejoie, de La Guerche, vient avec son cheval de tête. Il est bien placé dans les épreuves du Grand National, il a gagné une étape et il vient concourir sur le 4*L avec l’ambition d’obtenir sa qualification dans le groupe 1 pour les Jeux olympiques. Pour nous, c’est fantastique. On n’y est pour rien : on n’a pas contribué à ses performances, mais on est très fiers de le voir porter haut les couleurs du Cher.

Ce sont des relations qui se tissent au fil des années. Vous envoyez un petit mot quand ils deviennent parents, quand ils font une bonne performance, pour les fêtes…

Comment travaillez-vous pour construire un plateau comme celui-ci ?

Les engagements sont libres. Après, ce sont des relations qui se tissent au fil des années. Vous envoyez un petit mot quand ils deviennent parents, quand ils font une bonne performance, pour les fêtes… Mais ce sont des liens qui se construisent comme avec des amis. On fait du concours complet depuis 1995 donc il y a des gens avec qui on a de très bonnes relations. Et ces gens-là font la promotion de la compétition en disant que les infrastructures sont tops, que les chevaux sont bien installés, les parcours sont bien construits et les gens sur place sont souriants.

 

Propos recueillis par Ludovic Aurégan